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"Mon aversion pour moi" Première piste de l'album, démarre vitesse grand V, avec le début des phrases mi gueulées mi chantées sur le tout premier accord,et à peine le cd en lecture, les enceintes en prennent plein le bide !
Des couplets assez rentre dedans, un refrain plus calme et popisé juste comme il faut,voilà qui nous annonce la jolie couleur de ce disque !
La deuxième piste "Ma solitude" vient nous charmer avec une jolie intro en arpège, et des paroles de qualité, le groupe en a même fait un clip, tout aussi parfait que la chanson.
En écoutant les chansons suiantes, une question nous revient à chaque fois, "Quand est ce qu'on va entendre une chanson qui ne sonne pas comme un tube?"


La suite ne fait rien changer aux 20 qualités que l'on trouve à ce groupe, "Echec avec mention" est juste ma préférée, les paroles sont encore très bien écrites, les "whohooo" placés à la perfection, 20/20, rien à dire ...
Vient le tour de "Bonne excuse" et pour moi ça sera "Bonne surprise" :
Des couplets gueulés par le bassiste avec une effet micro bien appréciable, et un refrain qui me fait encore penser que toutes ces chansons ont été écrites pour moi " Ma folie comme bonne excuse, ma folie n'excuse rien, je me cacher derrière un bon à rien, que je n'suis pas..."

Toutes les chansons ont des  petits plus qui font qu'on va adorer, "4042!" avec un riff principal vraiment énorme, un solo tout aussi mignon, et un petit passage presque a capella sur le refrain.
"rupture par fax" nous entraine bien dans la petite histoire des paroles grâce à des petits messages vocaux par au dessus la musique et un refrain qui reste dans la tête, et qu'on arrive encore moins à se débarasser qu'un chewing gum sous sa converse !
"Les mains de Daniel D","A.B.N.W" proposent une intro en acoustique, tout comme l'outro qui vient rajouter après plusieurs minutes de silence  une touche d'humour avec un spot publicitaire.

Pour résumer, voilà un groupe et un disque dont on entend beaucoup parler, tirant le "pop punk" français jusqu'au sommet.
Tous les ingrédients nécessaires sont rassemblés sur cette galette pour donner à tout le monde la curiosité d'y goûter, et l'envie d'en remanger.
Groupe à écouter de suite !
( Pour les fans de RVIR )






 
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Suite à un sondage sur notre page facebook, Voici l'interiew du groupe punk Lyonnais "Sport" réalisé par mail le 7 férier 2013.

1- Salut à vous Sport ! Pouvez vous présenter le groupe ( style, membres, ville d'origine...) ?
Flo: On habite tous à Lyon, j'ai toujours du mal à nous coller une étiquette, ils y en a qui disent midwest, grandes prairies, c'est sur que c'est plus exotique que le couloir rhodanien et encore...Je trouve qu'il y a des très beaux coins dans l’Ardèche et dans la Drôme. En fait on a une région géographiquement sexy. Et je crois que Lyon dans les années 70 était surnommée Chicago sur Rhône à cause du crime...Sinon nos prénoms sont Nico, Nak, Alexis et Flo. 

2- Comment doit t'on prononcer "sport" ?
Flo: A la française! Ou avec l'accent que tu préfères. Belge ou marseillais par exemple. Ou les deux.
Nak les maîtrise parfaitement et en même temps.
 
2- Parlez nous de ce premier album, "Colors" ... (Lieu d'enregistrement,labels, retours du public ..)
Flo: On l'a enregistré en juin 2012, on pensait faire un 9 titres à la base et les deux mois avant l'album on a pas mal composé pour se retrouver avec 13 pistes.
Pour l'anecdote on était pas sur d'enregistrer Montréal.. 
On a fait les prises instrumentales en Ardèche, au Magic Studio (un coin sympa), on était bien, il faisait bon.
On s'est ensuite enfermé dans notre local à Villeurbanne pour faire les voix puis les pistes sont reparties au mixage fin juin chez nico magic studio.
Mastering fin juillet à The maniac mansion à Philadelphie, parce que on aimait parrot flies d'algernon cadwallader. 8 labels nous ont suivi, 17 dec, truffle shuffle, guerilla asso, pike rcds, no routine, adagio 830, ruin your fun, popnsandals.
Après quelques soucis avec le test press, le disque est sorti en 12" couleur, fin octobre et on relance un deuxième pressage et je t'avoue que je l'avais pas vu venir!!
 
3- D'où est venu l'idée des titres de chansons (lieu, date ) ?
On est sorti de l'enregistrement de la démo sans titres, les paroles avaient été pour la plupart pensées pendant le weekend. En rentrant à Lyon, on s'est dit que les J.O été un bon thème!

4- Comment se passe la composition chez vous ? j'ai du mal à m'imaginer une réponse classique du genre " je viens en répète avec des accords et une ligne de chant " en vous écoutant.
Flo: Ben franchement, je viens en répète avec des accords et une ligne de chant et on fait avec. Non plus sérieusement, c'est Vincent, l'ancien batteur qui compose tout. 

5- De quoi parlent les textes ? Il y a un rapport avec le titre de la chanson à chaque fois ?
Flo: Le seul rapport c'est qu'un titre plutôt mélancolique porte un nom de JO d'hiver.
On aurait du faire des textes sur les JO, énumération des médaillés, des courses..
Bon on a fait autrement. Les textes n'ont aucune portée politique c'est tout ce que je peux te dire, ça parle de grandir, de maisons, d'amis, de récoltes... 

6 - Avez vous une de vos chansons qui sort du lot,que vous préférez?
Flo: Je crois que j'aime écouter Melbourne et Paris. C'est très personnel en fait. 

6 - Peut-on espérer un texte en français un de ces 4 ?
Nico: Oula, sans façon. On laisse ça pour les groupes de screamo ou Céleste qui savent écrire des textes français.
Avec nos textes nostalgiques pseudo romantiques, j'ai un peu peur que ça sonne comme Calogero... ou pire : Zaz.
Flo: Je ne pense pas que l'on se mette à écrire en francais. J'aime beaucoup les groupes qui le font (bien), amanda woodward, aussitot mort ou baton rouge pour ne citer qu'eux.
Pour les groupes de screamo, tu peux crier en français ça passe tout seul, de toute facon on comprend pas plus.
Pour les groupes mid tempo ça devient plus compliqué parce que en général ca fait vite de la soupe.
J’apprécie ces groupes parce qu'ils font avec leur langue, comme sista sekunden qui chante un suédois, pas une langue empruntée, ca doit être mon coté préventif à l'impérialisme américain, que je consomme quand même en masse...
Sport, musique, films.. Ce que je veux dire c'est:  est ce que tu connais un groupe américain qui chante en français? Je suis curieux de savoir mais je suis pas sur que ca existe...

7- Quels sont les groupes qui vous influencent le PLUS?
Nico: Arf. Je pense qu'Algernon Cadwallader nous a bien mis sur le chemin. En ce moment, This Town Needs Gun met tout le monde d'accord dans le groupe. Il y a aussi Title Fight qu'on a tous bien usé dernièrement.

8 - ça fait combien de temps que vous jouez de votre instrument ? le niveau dans le groupe est très bon...
Nico: Nak le bassiste fait de la musique depuis presque 30 ans et il était prof de guitare pendant plusieurs années. Moi (Nico) plus de 20.
Flo jouait de la basse avant, mais il ne fait de la guitare que depuis le début du groupe il y a 3 ans, donc c'est à lui que revient tout le mérite !

9 - Est-ce que vous faites du vrai Sport dans la vie? (les concerts ça compte pas)
Flo: Je fais du basket, une fois par semaine à la cool. Ca j'aime bien, c'est pas du tout le même investissement que la musique, ca fait du fait du bien. Sinon vélo tous les jours, pour me déplacer,c'est génial. 

10 - Des petites anecdotes de concerts ? Le pire et le meilleur souvenir ?
Nico: L'autre jour, Flo rate un départ à la guitare, où il doit partir tout seul. A la fin du concert, on parle de ce moment avec Nak, et Flo nous dit "bah voyez, vous, vous avez des extinctions de voix. Moi j'ai eu une extinction de doigt".
Flo: Le concert à Paris avec Latterman était génial, surement mon meilleur souvenir. 

11 - Quels sont les futurs projets de sport ?
Nico: On a enregistré deux morceaux nous même au local. On va surement en faire un troisième pour les sortir en split ou en EP. Les morceaux sont assez bruts, et on a pas mal de gain, c'est un peu plus noise.
Sinon on va partir en tournée en Allemagne une bonne semaine en février et deux semaines en Russie Ukraine cet été.

12 - Est-ce que vous avez fait le ménage dans le local ? ( Private joke du batteur du réparateur )
Flo: On a passé l'aspi, changer la moquette, mis des tapis persans, quelques bougies parfumées, on boit du thé au lieu de la bière. L'espace est plus cosy, plus intimiste. On se sent beaucoup mieux depuis. 

13- La question invisible, à vous de me répondre .
Nico: C'est clair qu'on a tendance à en faire de temps en temps, mais pas toujours !
Flo: Je dirais pas ça comme ça, mais je pense que depuis, de l'eau a coulé sous les ponts.

14 - Un petit mot pour la fin ? un coup de gueule aussi (j'aime bien...)
Flo: Si vous venez à Lyon et que vous prenez le métro avec un ticket que vous n'utiliserez plus, laisser le à la borne de sortie il pourra resservir à un voyageur.
Les tickets sont vraiment chers et j'ai pris une amende dernièrement relativement injustifiée (avec un ticket étudiant parce que je suis étudiant mais la règle stipule qu'il faut avoir moins de 28 ans, ce que j'ignorais et qui est aberrant.) Il y aurait à dire avec la politique urbaine de Lyon...Voilà c'est tout.

Je remercie le groupe SPORT pour m'avoir accordé cet interview, vous pouvez écouter "colors" sur ce lien :
http://sport.bandcamp.com/

                                                                                    Publié par Arnaud.


 
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Quand on parlait du dernier effort physique des Parisiens de Guerilla Poubelle, on pouvait dire que c'était "à l'époque".
Effectivement, leur dernier EP "Pas de bonne raison" était sorti en 2009, en suivait "C'était mieux avant", CD compilation rassemblant les morceaux épuisés.
Après plusieurs années d'absence, voilà que le groupe de punk rock revient en janvier 2013, assez discrètement, comme une surprise :

"C'est pas comme si c'était la fin du monde", EP 3 titres, composé avec une toute nouvelle formation.



Il suffit d'écouter les premières secondes de "Marx et l'histoire", Premier morceau, pour me faire sourire bêtement devant mon écran. Voilà un retour inattendu comme on aime :
Une progression au niveau instrumental (J'arrive même à me dandiner sur ma chaise), un refrain toujours efficace comme à leur habitude (encore une seule écoute suffisante pour garder ces quelques lignes en tête), et la voix bien rauque qui nous avait presque manqué, le tout en restant dans la même veine, sans gros changements .
1 minute 12 pour convaincre, l'exercice est réussi.

Vient le tour de "Novembre", mon petit coup de coeur de ces trois chansons.
Une petite intro "guitare-basse" toute mignonne et un texte vraiment bien écrit : " les cloches résonnent, elles m’abrutissent déjà. L’avance me sonne, conscient des dégâts.
la fin du monde se fera à poil sur un buffet, sa mise en scène trahit un sadisme surfait".
Tout ça forme une chanson bien mélancolique,surtout à la fin, parfait !

Place au dernier morceau "Sans dieu ni maire".
ça aurait pu être mon morceau préféré si le morceau était un peu plus long !
Là pour le coup c'est du rapide, deux phrases gueulées : "Laissez dieu et la patrie en dehors de notre amour. 
j’ai besoin de napalm à cracher sur vos familles" et le tout en 30 secondes sans compter le joli larsen pour cloturer la galette !

Voilà un disque rapide, simple et efficace,qui va me refaire suivre ce groupe de près, que j'avais petit à petit abandonné depuis peu.

Voilà le lien pour pré commander le vinyle, le CD, ou bien le télécharger à prix libre : ICI


Arnaud.



 
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Depuis le temps qu’il nous avait été annoncé, le petit dernier des disjonctés d’Uncommonmenfrommars sort enfin aujourd’hui chez Delete your favorite records et Effervescence records !

Easy cure de son petit nom, nous offre déjà visuellement un pur régal ; Dans son écrin made in Pèir Lavit (East side burgers, Charly Fiasco ou encore Nichiel’s), le CD ne se fait pas prier pour aller dans le lecteur !



Dès le premier titre, on comprend mieux les illustrations du Digipack à base de scalpels et autres outils de torture chirurgicale, puisque c’est « Sk8boarding hurts more when you’re over 30 » qui ouvre le bal. Le titre est assez explicite pour comprendre que ce premier morceaux nous rappel l’esprit toujours aussi teenage des paroles des albums précédents, avec évidement un refrain et des chœurs qu’on aura plaisir à gueuler aussitôt qu’on les connaitra par cœur.

Le titre suivant, « The only way to make it through the day » est une sorte d’hymne rebelle, au top de la contradiction, et on s’en rend compte dès les premières paroles! « I like to smoke when my throat hurts, have another drink when I’ve had too much ».

On retrouve l’esprit de “I hate my band” quelques pistes plus tard avec “Do you believe”, courte, mais efficace, ou encore dans « Too drunk to truck » avec un rythme bien soutenu, et un Trint bien énervé !

On kiffera bien aussi se dandiner sur l’excellente « You remind me the kids I used to hate at school », et d’autant plus quand on en connaît la petite histoire que Ed raconte chez Musique mag : « Ed : Je trouve assez drôle qu’aujourd’hui, le look à la mode jugé comme cool soit celui des mecs qui se faisaient taper dessus il y a 15 ans. J’étais comme ça à l’époque, un vrai nerd plus qu'un geek. Les geeks sont intelligents. J’étais crétin (rires). Je passais mon temps à regarder des films d’horreur et à jouer aux jeux videos. On se foutait sans cesse de notre gueule. Aujourd’hui, je vois tous ces hipsters qui s’habillent comme ça et portent des fausses lunettes pour être cools. Alors qu’à l’époque, personne ne voulait être geek. C’était synonyme de loose. »

Dans le même registre un peu pop-punk, on trouve « Half burning cigarette butts », « I had way too much fun » qui nous donne envie de soirées de folie, ou encore « Jim got in a fight with Brian Molko » pour laquelle vous trouverez une petite anecdote ici.

Plus obscure mais toujours aussi bonne, « Blue pill » nous envoi une bonne dose de reflexion.

Et pour finir, « Distorted information » qui balance grave sur la société de sur-consommation, tout en sonnant bien punk rock comme on a toujours aimé ça

En bref, un nouvel album qui dépote, et qui, bonne nouvelle, est offert en version cartonnée sur les concerts du groupe ! Aucune raison donc de ne pas l’avoir entre les mains !

Et comme dirait Madame Dentamyl, ça va faire un carton ! (Riez !)

Toutes les infos sur les dates de la tournée ici
Écouter l'album ici
Le commander ici ou

LoO'


 
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The Shapers, groupe français très peu reconnu en France, malgré son aspect très pro et sa musique bien sucrée, très accessible, est parti chercher la plupart de ses grands fans en Indonésie, mais le temps est venu de changer les choses avec leur premier album intitulé "Everybody Needs To Have A Dream".

La première partie du disque commence très fort avec le morceau "No way to go" et un riff qui t'obliges à frotter ton jean avec tes ongles pour t'entrainer au Air Guitar, tout en faisant une pose de temps en temps pour remonter les lunettes de soleil qui glisse de ton nez.
Le refrain qui reste dans le crane, est là quant à lui, pour te faire sentir le sable sous tes gros orteils.
Oui je sens que cet album va sentir l'été à des kilomètres.

Les titres suivants nous font un peu ressentir ce que le groupe écoute en skatant, "Still Miss You" avec des passages très Blink 182 et un clavier en prime, "Girls I Know" avec "The marwmallows" qui décide de fusionner avec le groupe "Los Di maggios" dont ce dernier s'occuperait des mélodies du refrain avec ces fameux "whoho" !

La piste 5, "Uncool Day" l'une des plus calme de cette tracklist vient te faire troquer ta planche de skate contre une planche de surf, sans regretter ton choix.
J'ai plutôt l'habitude de passer vite fait les chanson calmes, mais là je peux avouer que j'ai plutôt tendance à cliquer sur le bouton repeat, tout dans cette chanson est là pour convaincre, des guitares hypnotisantes, une voix posée et la basse qui accompagne les accords simplement, juste parfait.

"Too young to grow up" vient taper dans fameuse recette "Simple mais efficace", "Perfect Time" rajoute Sum 41 dans la liste des nombreuses influences, avec un riff guitare très semblable aux Américains et un refrain accrocheur.

La suivante "Sitting on the Sand" te fait passer un moment intime avec le groupe, avec la petite impression du feu sur les jolis grains de sable et confirme mes paroles, the shapers doit surement surfer.
Un petit retour en arrière quelques instants avec "Cheerleaders and quarterback" digne d'une BO d'American pie, et aux années de "The Clash" avec "Old School Punk Star"

Pour terminer le skeud, les trois derniers morceaux sont un peu comme ceux des premières minutes, "Like a panda" me fait beaucoup penser à NMA et Topsy turvy's, et "Summer Date" vient cloturer en beauté ses 45 minutes avec une deuxième guitare diabolique.

Pour résumer "The Shapers" nous livre là un bon premier album avec juste deux petits points faibles : Des morceaux un peu trop longs, et un accent anglais pas très au top sur certaines phrases, mais c'est vraiment histoire de ne pas dire que du positif quoi...
Les mélodies sont là, les refrains efficaces aussi, en bref, un bon POP punk avec le pop en majuscule.

Pour écouter ça se passe ici : http://fr.myspace.com/theshapers
Pour commander un badge, un T shirt, ou un CD : http://theshapers.bigcartel.com/
Publié par arno.


 
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Petit rappel pour ceux qui n'ont pas suivi, Water mane c'est un groupe de Punk-Rock de Montpellier, formé en 2011, avec des membres de Wake The Dead, UFOS, Baise Ball et Pretty Johnny dedans.

Aujourd'hui Leur premier EP est enfin en ligne, et c'est du lourd, du très très lourd Michel!

De la voix bien virile, ça crie fort mais pas trop, juste comme il faut, c'est maitrisé, et on adore!
Dès les première lignes, ça donne bien envie de bouger et ça tombe bien, parce que personnellement, des groupes comme ça j'en avait pas entendu depuis longtemps!

Des chœurs et des refrains qui donne envie de gueuler comme dans "Stolen Bike", de mélodies pire qu'entêtantes, puisqu'on les connait déjà depuis des siècle,  en guise d'intro avec "Lions and fakes", des sons inspirés à la Dillinger four, ou encore Off with their heads ou Hot water music... Bref, un petit EP 5 titres que vous pouvez dors et déjà écouter sur le bandcamp du groupe, et bientôt dispo en distro chez Bad Mood Asso et Stress Record (mais faites vite, seulement 200 exemplaires seront dispo!)

Pour finir, en attendant de pouvoir se précipiter pour les voir en concert, admirez leurs moustaches sexy dans leur clip "Touchdown Wizz off"!

Et le mot de la fin reviendra tout bonnement à Jeff.

Facebook de Water Mane
Bandcamp de Water Mane

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MALADROIT GOES TO POUZZA

Encore un vinyle pour les parisiens de "MALADROIT", dont on voit le succès augmenter jours après jours à une vitesse hallucinante .
Celui ci s'appelle "Goes to Pouzza" et il est composé de 4 titres .
Le premier morceau de la galette est  "Maladroit Goes To Pouzza", qui était utilisé pour la vidéo promotionnelle du "Pouzza Fest".
Une chanson en dessous des 2 minutes comme presque tout les morceaux présents.L'ambiance est annoncée, maladroit reprend la même formule magique qui marche si bien : Mélodies à gogo,deux voix différentes, solo guitare à une corde et "whoohoooo" omniprésents.
Dans la chansons dédiée au fest tout est dit : "We're going to pouzza,cross the border hail to burgers,
let's get a stupid tattoo" ( Nous allons au pouzza fest;Traverser la frontière grélée d'hamburgers.On va se faire un tatouage stupide).


On enchaine avec " I don't wanna go to the fest with you" la chanson la plus rapide de l'EP, on se rend compte que le groupe a abandonné la langue française, se consacrant entièrement à l'écriture en anglais .
Les paroles de cette chanson sont là pour plaire aux membres des groupes du même genre musical : "We don't care about the ocean,we don't care about a good night to sleep.We don't care about our hygiene, we don't care about all touristy shit"


Le groupe nous donne aussi sa définition d'un vrai punk dans "Tru Punx" en se balancant le micro à tour de rôle, laissant pensé que chacun donne des éléments de sa propre vie pour donner ironiquement la définition d'un punk .

Le dernier Morceau "Sleeping pills and energy drinks" était celui que j'avais mis le premier en lecture parce que le titre me plaisait à fond !
Au final je ne suis pas déçu, une intro qui arrache (Batterie/guitare) et un refrain qui arrive directement celle ci terminée , rajoutant une petit dose de sucre sans tomber dans la surdose .

Pour généraliser, le groupe "MALADROIT" ne change pas trop de recette, mis à part un côté un peu plus mélodique et le chant intégralement en anglais, toujours autant influencé des groupes comme Dear Landlord et Off With Their Heads.
Les fans des premiers efforts des parisiens ne partiront pas, et en plus de ça, ils vont conquérir l'Amérique !

CLIQUE ICI POUR ECOUTER.
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                                                                   Publié par Arno'



 
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On commence avec les lyonnais "The Traders" qui nous livre comme premier Morceau " Roundabouts" qui était déjà présent sur l'EP précédent ""Even at our best we're still worse than most".
Un beau mélange , qui fait ressortir un peu plus le "Rock" de l'appellation "Punk Rock" avec une guitare qui s'éclate,et des lignes de chants qui sortent du lot.
La chanson en elle même me fait vraiment penser au groupe "The Arteries" surtout à la fin du morceau et c'est pas pour me déplaire !
Le tout est bien original pour un groupe de punk rock français.
Le deuxième titre est une reprise des gros poids lourds "Dillinger Four" et c'est "Like Sprewells On A Wheelchair" qui est à l'honneur .
ça m'étonne pas que ces gaillards reprennent du "dillinger four" je sentais un peu l'influence sur certains morceaux, notamment dans la voix rauque du chanteur.
Pour commenter cette reprise le tout ne change pas beaucoup, l'instru reste globalement le même , mis à part un son de cornemuse fait au piano à la fin .
Une jolie surprise avec Till (Guerilla poubelle,Mon Autre Groupe,Maladroit) qui prête sa voix pour l'occasion et se mélange pafaitement avec celle du chanteur de the traders, même si les deux on la voix bien grave, le résultat est parfait !
Ces coquins m'ont donné envie de ressortir mes vieux disques de ce groupe énorme ...


Vient maintenant le tour de Brixton Robbers (RIP) !
Le premier morceau "How Did It Get There" présent aussi dans leur deuxième album,
ne laisse plus place au ska comme il était auparavant avec 'Rock and Cranes".
Mais bizzarement , ce n'est pas regrettable ...
Le tout est toujours super bon , avec un rythme bien entrainant et une deuxième guitare qui donne l'ordre à tes pieds de t'embarquer dans une danse bien ridicule ...
La reprise choisie est " Nics Lament" de Vic Ruggiero.
Je ne connaissais pas cet artiste et cette chanson avant de regarder sur youtube, et je trouve que les brixton robbers ont fait du bon boulot en changeant complétement de style ce morceau.
Les accords transformés en power chords passent comme une lettre à la poste, le côté 
dansant de la chanson ne se perd pas, et tout ça dans un punk rock débordant d'énérgie !

Je pense que vous êtes au courant, mais c'était le dernier support numérique des brixton robbers puisqu'ils ont décidé d'arrêter le groupe ...

Aucun support physique n'est disponible, mais vous pouvez télécharger ça ICI

 
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Une petite intro guitare à 4 accords, la rythmique ska ne vient pas tout de suite, mais le son de la guitare nous fait deviner la chose .

"No Friends" premier morceau de cet EP, et je crois qu'on ne pouvait pas mieux commencer
Un refrain chanté en coeur et entrainant grâce à sa ligne de chant parfaite.
Les paroles sont aussi là pour satisfaire la plupart des auditeurs:
"We have nothing to live for at all", he said.
Wrong, I live for my friends and Rock'n'Roll.
That's enough for my heart to have things to love,
drinking beers with my friends, on Rock'n'Roll."
C'est encore mieux quand c'est le passage a capella ...
"Skanking Forever" 3 ème piste , te fait avouer deux choses :
La première c'est que We'll find Later est un bon groupe, la deuxième c'est que tu adores !
Mon coup de coeur est pour ce morceau, encore un refrain trop fou, qui réclame à tout le monde de skanker (Avec ce morceau, je peux vous assurer que c'est mission réussie)
Ca rappelle aussi les valeurs du ska sur les différences et le racisme .
"Six Billions" nous offre les premières traces de riffs punks sur le skeud montrant que le groupe n'est pas fait que pour le ska et gère bel et bien les deux styles qui vont si bien ensemble...
Une petit pause avec "Sidewalk Sitting" La composition la plus calme de l'EP , sonnant plus reggae que ska mais avec toujours cette voix rauque et maitrisée .

Les deux derniers morceaux "Brainwashed" et "City's Disease" restent dans la même veine que les deux premiers, une basse dansante sur les accords et la rythmique ska de la guitare, des refrains qui restent dans le crâne et un tout qui nous fait bien penser à Union Jack

Pour résumer, "We'll Find Later" arrive à me satisfaire amplement avec comme premier effort physique un EP 7 titres défendant un style qui leur est propre.
Vivement l'album , vos oreilles vous diront merci !
Comme si cela ne suffisait pas , le groupe est super sympa, et déboite sur scène ! 

Cliquer ICI pour écouter ça !


 
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Struggling for reason - For what it's worth

Le disque démarre par la plus grande joie avec le titre "Up against the wall", et dès les premières secondes d'écoute,
mon visage laisse apparaître sans gêne, un sourire, non pas jusqu'aux oreilles, mais jusqu'au sommet de mon crâne.
L'instru me fait pensé à du bon NOFX, les bons riffs de guitare,le jeu de batterie du même style...
La voix juste comme il faut, pas copiée sur 10000 groupes comme on a l'habitude, et des lignes de chant à la strike anywhere supers qui ne peuvent que mettre en valeur l'organe du chanteur.
Cette chanson te met non pas une claque, mais un poing dans ta gueule, et les oreilles meurent d'envie découter les morceaux suivants.
Elles ont décidés de prendre la bonne route, le deuxième titre "The great betrayal" est parfait.
Le rythme ne ralenti pas, les choeurs bien puissants et placés à la perfection .
Des tout petits breaks bien sympathiques qui donnent envie de ne jamais décoller nos cages à miel de cet EP.
Petit coup de coeur pour ce titre en particulier .
Vient ensuite le tour de la chanson "Dopamine".
Encore une fois ce morceau me donne un réel plaisir à écrire ...
Une jolie petite intro et des couplets mid tempo ,un refrain à la No Use For A Name bien mélodique, moi je dis, ç'est vraiment cool de savoir qu'on a d'aussi bons groupes dans les pays voisins !
On enchaine avec "Before all is dead and done" qui nous offre un joli passage "Guitare voix" comme on les aimes, surtout quand la qualité du chant est vraiment présente, comme chez "Struggling For reason".
Pour cloturer ce régal auditif, Something to remember" fait les choses vraiment bien.
On s'attend presque à une chanson acoustique avec l'intro basse/voix, mais non, d'un seul coup, BIM, te voilà entrain d'écouter le morceau le plus énervé de l'ep !
Plusieurs voix, une qui crie tout un mal être, et l'autre plus claire qui vient te rajouter ta dose de mélodies .
L'EP est fini,je n'avait pas le CD dans ma main et j'ai chroniqué les titres à l'aide de bandcamp, je suis frustré à l'idée de ne pas pouvoir parler des paroles ...

Pour résumer, "Struggling for reason" nous livre  avec ce EP, 5 titre de punk rock infuencés directement des gros poids lourds de la scène Punk rock/ punk hardcore des années 90 comme les groupes cités ci dessus sans faire un énorme copié collé comme beaucoup le font de nos jours.


Bref,La galette est un délice, autant dans l'emballage avec son artwork de qualité, que dans ses ingrédients à l'intérieur.
Moi, j'en redemenderais bien une part en rab .

Vous pouvez écouter ça ICI : http://struggling4reason.bandcamp.com/

Chronique par arno'